Page:Doyle Souvenirs de Sherlock Holmes.djvu/68

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commune, déjà âgée, avec un tablier. Elle expliqua qu’elle était la femme du gardien, que c’était elle qui faisait le ménage ; je lui donnai l’ordre de m’apporter du café.

« Je transcrivis encore deux articles ; puis, me sentant de plus en plus assoupi, je me levai et fis quelques pas dans la pièce pour me dégourdir les jambes. Mon café ne venait point. Voulant savoir quelle pouvait être la cause du retard, j’ouvris la porte et j’allai jusqu’au bout du couloir étroit et faiblement éclairé, qui était, en effet, la seule issue de la pièce dans laquelle j’avais travaillé. Il se terminait par un escalier tournant qui menait en bas, à la loge du garçon donnant dans un vestibule. À mi-hauteur de cet escalier est un petit palier, avec un autre corridor venant y tomber à angle droit. Celui-ci mène, par un second petit escalier, à une porte de service ; elle sert aux domestiques, et quelquefois, comme raccourci, à des attachés qui viennent de Charles Street.

« Il y a grand intérêt à vous faire observer ceci : c’est que je descendis l’escalier et que, dans le vestibule, je trouvai le garçon endormi sur son siège, pendant que sur la lampe à esprit-de-vin l’eau bouillait à soulever le couvercle du récipient. J’avais allongé le bras et j’allais secouer mon homme, qui dormait encore profondément quand une sonnette, au-dessus de sa tête,