Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/151

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Jean avait écoute ce récit avec une émotion extrême.

— Pauvre homme ! murmura-t-il. Il n’est pourtant pas méchant !… Et le colonel qui ne doit rentrer qu’à six heures ! Comment faire !

Le front barré d’un pli de réflexion, Jean cherchait une solution ; mais la solution lui semblait introuvable. Il sentait cependant qu’une minute perdue pouvait entraîner pour son ancien patron des conséquences terribles, car on allait parfois trop vite alors en matière d’accusation.


Le pauvre Sansonneau, empoigné malgré ses protestations.