Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/71

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avec le général Chazot.

— Cela, ça me va ! Mais quelle imprudence d’avoir confié ce passage à la garde de six compagnies ! c’était insuffisant.

— C’est mon avis. Enfin ! le mal est fait, il faut le réparer. Voici votre ordre.

— Merci. Au revoir !

— Au revoir !

— Cette fois, ça y est dit Jean Tapin, qui lâcha sa tartine et courut d’une traite à sa tente.

En un clin d’œil, il fut équipé ; il était le premier prêt du régiment, à sa place de bataille.

La neuvième rassemblée, on fit l’appel par compagnie ; puis le colonel Bernadieu prévint tout son monde que, dans la marche