Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 2, 1899.djvu/317

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Puis elle se remit à prier pendant que Pierre, sanglotant toujours, sortait précipitamment de la salle.

Il venait de se rappeler la recommandation de son commandant, une des dernières phrases échangées avec lui :


Commandant, dit le général, recevez la récompense de votre brillante conduite.

— Retrouverais-tu la petite maison d’Yvan Mohilof ? Il faudra penser à y aller de suite… Pauvres gens !

Cet ordre il voulait l’exécuter coûte que coûte et il n’avait pas de temps à perdre.