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VI


Les Juifs, agissant par la franc-maçonnerie, se vengèrent sur Marie-Antoinette de ce que Marie-Thérèse leur avait fait endurer.

Jamais, depuis le Christ, passion ne fut plus douloureuse que celle de la souveraine que le peuple, qui ne comprend rien aux horreurs qu’on l’excite à commettre, avait appris à haïr sous le nom de l'Autrichienne, vulgarisé par des pamphlets sans nombre. Quand on relit les détails de cette lente agonie, on se demande comment un être humain peut autant souffrir sans mourir. Il y a là un raffinement dans l’ignoble, une ingéniosité dans la torture morale, une habileté dans l’art de déshonorer, de remuer le fer dans la plaie, de faire désespérer presque de Dieu, qui porte bien la marque juive.

C’est au Crucifié du Golgotha, je le répète, et je ne pense pas qu’on voie un sacrilège dans ma comparaison, c’est à la Victime sainte abreuvée de fiel, déchirée par les épines, accablée d’ignominies, que l’on songe quand, sans oser plonger jusqu’au fond, on se penche sur les indicibles souffrances de cette malheureuse femme ; souffrances particulières et spéciales, que ni Louis XVI ni Madame Élisabeth n’ont subies au même degré.

L'affaire du Collier est une des plus belles affaires que la franc-maçonnerie juive ait jamais montées ; c’est un chef-d’œuvre du genre ; il y a de tout là-dedans : la satisfaction d’une vengeance, le déshonneur de l’Église par le rôle qu’y joue le cardinal de Rohan, enfin le tripotage d’argent.

Quelle unanimité aussi dans toute l’Europe pour