Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/172

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Tous les Juifs de Paris étaient dans l’affaire. Nous retrouvons dans les débats les Dacosta, toujours disposés à bien faire ; Lyon Rouef, marchand forain et aubergiste, rue Beaubourg, ainsi que sa femme Leyde ; Israël, Aaron Hombergue, Angles père et fils, qui vendent au Juif Bénédict Salmon une grande quantité de diamants. Ce Salmon avait déjà profité de l’occasion pour acheter 150,000 fr. de perles fines.

Les diamants de la Couronne n’ont pas de chance avec les républicains et avec les Juifs. La première République les laisse ou les fait voler ; l’Empire et la Monarchie reconstituent ce merveilleux trésor ; sous la République actuelle, le Juif Lockroy s’abouche avec les marchands au nez crochu qui se réunissent dans le sous-sol du café de Suède, et, pour faciliter à Israël une opération lucrative, propose et fait accepter une loi autorisant la vente de tous ces souvenirs du passé.

Ce furent les Juifs qui organisèrent le pillage des églises, la destruction des chefs-d’œuvre inspirés par la foi au génie de nos imagiers du moyen âge. Quelle plus magnifique occasion de satisfaire en même temps ses haines et ses cupidités, d’outrager le Christ et de s’enrichir ! Toute l’argenterie des églises, acquise à vil prix, passa entre ces mains rapaces. Le Trésor public, Cambon le constate lui-même, n’eut presque aucune part dans ces spoliations.

Souvent les Juifs achetèrent des églises entières avec une poignée d’assignats, et, quand le calme fut rétabli, les louèrent très cher aux fidèles.

Les mobiliers d’émigrés étaient une autre occasion d’opérations fructueuses. Les membres de la Convention eux-mêmes se concertaient avec des Juifs pour s’approprier les dépouilles des proscrits.