Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/206

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Habile de ses mains, maître indiscuté dans ces travaux moitié artistiques et moitié industriels où Paris, supplanté maintenant là comme partout par l’étranger, triompha si longtemps sans conteste, l’ouvrier parisien, servi par un goût inné, qui lui tenait lieu de savoir, chômait rarement et vivait relativement heureux.

Par ses qualités, son entrain, sa gaieté, ce type était tout particulièrement un objet de haine pour le Juif allemand. Par son patriotisme, qui venait de s’affirmer pendant le siège, il était un obstacle à l’envahissement des étrangers parmi nous ; par sa loyauté, son désintéressement, son amour de tout ce qui est droit et honnête, il était un danger pour la future dictature politico-financière du Juif Gambetta.

La Commune fut une excellente occasion d’en tuer tant qu’on put ! Dénoncés par les meneurs qui les avaient entraînés, par les Barrère qui depuis sont devenus ministres plénipotentiaires, ces malheureux, victimes de leur courage, jonchèrent de leurs cadavres les rues, les avenues, les squares, les jardins, les parcs.

La Commune eut donc ainsi deux faces :

L’une, déraisonnable, irréfléchie, mais courageuse : la face française.

    pendant la Commune par le curé de Saint-Thomas d’Aquin, M. l’abbé Ravailhe. Au moment de faire faire la première communion à ses enfants, le digne curé craint que les fédérés, qui occupent la place et le Musée d’artillerie, ne s’opposent à la sortie de la procession : il va tranquillement trouver le chef de poste. — « Comment donc ? » répond le brave insurgé. Et il fait mettre ses hommes sous les armes et sonner le clairon pendant que les enfants passent en chantant des cantiques. Le lendemain, le bataillon était changé, et M. l’abbé Ravailhe ajoute qu’il ne sait pas ce que l’officier fédéré est devenu.