Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/238

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Braves, artistes, hospitaliers, les Roumains seraient parfaitement heureux, comme les Français, du reste, si les Juifs n’existaient pas.

Le Juif, là, ne constitue pas une maladie fixe, un marais plus ou moins étendu et plus ou moins fétide ; c’est une sorte d’écoulement perpétuel qu’il est impossible d’arrêter. Le grand réservoir du Sémitisme, la Galicie et les provinces Russes limitrophes déversent incessamment là leurs hordes puantes.

Cent fois on a décrit ces Juifs à tire-bouchons, à houppelande crasseuse ornée d’énormes brandebourgs, laissant tomber la vermine partout où ils passent, offrant un danger constant pour la salubrité publique.

Acharnés sur ce malheureux pays, où leur Messie, disent-ils, doit naître de la famille d’Isrolska, les Juifs ont fait de lui ce qu’ils voudraient faire de la France : ils le dévorent, ils le rongent, ils le sucent, ils l’épuisent. Monopolisant la vente des liqueurs fortes, ils attirent à eux, petit à petit, tout l’argent, tous les produits, toutes les propriétés de la contrée.

Dès qu’un fermier a mis le pied dans un cabaret, il est perdu ; tout passe dans l’engrenage : la ferme, le champ, le bétail, les vêtements, l’anneau de mariage, tout ! Abruti par le poison qu’on lui verse, l’infortuné signe un engagement qu’on surcharge et qu’on ne lui représente plus que bien longtemps après, lorsqu’il est hors d’état de payer. Alors le Juif fait saisir, et un compère achète à vil prix le petit domaine du pauvre diable.

Voilà les clients que Waddington donna à la France, la protectrice séculaire des opprimés ; voilà ceux dont il prit la cause en main, à la stupéfaction de M. de Bismark et des autres plénipotentiaires, qui souriaient