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tant de milliards à la finance Israélite, et, en désorganisant pour longtemps notre cher pays, permettre aux Juifs d’envahir toutes les situations importantes et d’en chasser tous les Français.


III


On devine, en effet, de quel poids pèse dans le plateau de la balance le concours de ces hommes de toutes les nationalités étroitement unis entre eux, obéissant docilement à un mot d’ordre. Gambetta rêva sans doute un moment d’avoir à son tour dans la main ce levier qui se déplace selon l’intérêt du moment ; mais l’Allemagne, avec sa forte organisation, son personnel d’officiers sévèrement fermé aux Juifs, son patriotisme clairvoyant et solide, est autrement difficile à entamer que cette France qui choisit pour la gouverner le premier étranger venu.

L’Alliance israélite traite d’égal à égal avec les puissances ; elle envoie des notes, des protestations, des ultimatums, que les souverains reçoivent avec une docilité exemplaire. Nous avons montré à nos lecteurs, à propos de la question de la Roumanie, la politique extérieure que Crémieux avait fait accepter du gouvernement républicain. Sous le prétexte, assurément bizarre, que la France, au temps où elle avait son bon sens et où elle comptait dans le monde, a été la seule nation de l’Europe qui ait extirpé complètement les Juifs de son sein, Crémieux prétendait que nous étions les pères, les champions, les tuteurs nés de tous les Israélites de la terre.

Cette thèse a fini par ne plus soulever de contradictions, et dès qu’un Juif est emprisonné pour vol dans quelque coin de la planète, nos ambassadeurs, nos con-