Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/45

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liques ont du bon : quand un des leurs est molesté par les Juifs, ils le défendent. »

Les députés de la droite n’osent pas ; ils subissent plus que d’autres le mal que Rochefort a appelé » la pourriture d’Assemblée ».


Quel joli tableau de comédie, avec changements à vue, on pourrait faire sur la vie parlementaire !

Après les élections :

Les députés vivent entre eux dans l’affectueuse promiscuité des lapins ; ils se passent mutuellement la casse et le séné, ils évitent tout ce qui pourrait indirectement gêner les petits trafics des collègues. Au moment des vacances, ils vont, droite et gauche panachées, visiter les petites Mauresques d’Alger ou applaudir à Tunis une danse du ventre plus audacieuse encore, dit un journal plein d’admiration, que celle des Ouled-Naïl de Biskra. Cette excursion folâtre coûte 1,200,000 francs à la France.

Après la dissolution :

La scène représente un presbytère de campagne. La lutte électorale étant terminée, le digne prêtre a fini par s’arranger à peu près avec ses ouailles ; il est relativement tranquille. Entrée du député de la droite.

Pro aris et focis ! Monsieur le curé. C’est le moment de combattre ou de mourir en défendant des croyances qui nous sont plus chères que la vie. Il faut des hommes qui montent à la tribune pour pro-