Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/490

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III


Mais ceci n’est qu’un très petit côté de la persécution juive ; la bonne, la vraie, est celle qui est exercée par les Juifs qui disposent de l’autorité et de l’opinion, les lamdamine, les lettrés, ministres, sénateurs, députés, journalistes. Partout vous rencontrez un de ceux-là, toutes les fois qu’il s’agit de faire du mal.

C’est un Juif autrichien, Hendlé, devenu préfet de Saône-et-Loire, qui, nous l’avons vu déjà, s’entend avec un Juif nommé Schnerb, directeur de la Sûreté générale, et autrefois rédacteur en chef d’un journal pornographique, pour organiser la destruction des croix à Montceau-les-Mines, faire condamner quelques-uns de nos ouvriers français, et permettre ainsi l’introduction en France d’un plus grand nombre de ses coreligionnaires étrangers.

Hendlé reçut de l’avancement, comme il convenait, et alla continuer le cours de ses exploits dans la Seine-Inférieure. A Dieppe, il fut un moment gêné. Il existait là une école tenue par des religieuses qui jouissaient de l’affection de la population tout entière. La municipalité s’opposait résolument à ce qu’on chassât les Sœurs.

Plutôt que de consentir à cette infamie, M. Levert et ses adjoints donnèrent leur démission, et furent immédiatement réélus à l’unanimité par le conseil municipal. Hendlé ne pouvait employer le fameux argument : « l voix du peuple, la volonté générale » ; il se rappelle alors les articles qu’il a publiés jadis dans les Archives israélites sur les Juifs en Pologne, il se dit qu’on peut imiter les Russes et tout se permettre en pays conquis :