Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/522

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Pour la presse juive comme pour le Talmud, la prédication est un aboiement, Nabuab ; les saints sont des libertins, Kedeschim ; les saintes, des courtisanes, Kedeschot ; les églises sont des mauvais lieux ou des latrines, Bet moschab, ou Betkyce ; les croix, une abomination, Tœba ; l’eau bénite, de l’eau sale, Mayim temeim ; la bénédiction, une malédiction, Kelala ; FEucharislie, un sacrifice impur, Zabu temi.

A toutes ces formes de l’attaque il faut ajouter la persécution terrible, insaisissable, indéfinissable, qui s’exerce du haut en bas de l’échelle sociale, maintenant qu’on a chassé les honnêtes gens de toutes les fonctions.

Où commence, où finit cette persécution ? Il est presque impossible de le dire. Elle est de tous les jours, de tous les instants ; elle se produit de mille manières, par d’innombrables agents affiliés à la police franc-maçonnique et juive, et parfois ne se rendant même pas compte nettement de ce qu’ils font ; elle dénonce, elle calomnie, elle salit, elle tend des pièges, elle organise des scandales, elle déshonore ceux contre lesquels elle ne peut réunir assez de faux témoignages ; elle conduit les uns à la folie, les autres au suicide, et, dès qu’on veut l’étreindre, elle glisse entre les mains, elle vous défie de la désigner par un nom. L’agent de cette œuvre épouvantable s’appelle Légion ; il est né sur la pourriture des nouvelles couches, chères à Gambetta ; il prend tous les déguisements, il revêt toutes les formes, il tire cinq ou six moutures de son sac.

Quand un prêtre a déplu à la Maçonnerie dans un village, l’agent vient dans les cabarets recueillir de quoi échafauder une accusation d’attentat aux mœurs ou d’assassinat, que la presse juive se charge de pro-