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CHAPITRE CINQUIÈME

LES JUIFS (fin)


La souffrance des humbles. — Les outrages d’en bas. — Freycinet. — La persécution à l’hôpital. — Infirmiers et infirmières laïques. — Quentin. — Peyron. — Le docteur Després. — Les Sœurs de Charité et le choléra. — Des malades qui se sauvent. — Un conseiller municipal qui a peur des Prussiens, mais qui ne recule pas devant les Sœurs.


I


Les humbles tiennent quand même : on les prend par la famine. Au fond du onzième arrondissement, rue des Trois-Bornes, une indigente famille se lamente autour du lit où l’un de ses enfants agonise. Il n’y a ni pain pour les parents ni médicaments pour l’enfant ; on attend anxieusement la réponse à une demande adressée au bureau de bienfaisance… La réponse arrive… Les parents ont déclaré jadis qu’ils envoyaient leur fils aîné à l’école des Frères : on leur envoie pour tout secours un récépissé de cette déclaration.

Cette blague atroce n’est-elle pas bien franc-maçonnique ? N’y sentez-vous pas bien l’âpreté ricaneuse et froide des maîtres du jour, des aventuriers de tous les pays qui se partagent l’argent que certains catholiques imbéciles continuent à verser à nos bureaux de bienfaisance ?