Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/572

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commune en France à l’heure qu’il est. Avec Constans, Cazot et Dauphin, par exemple, tout est clair : « A quelle heure et combien ? » Ferry, lui, n’agit pas lui-même et dit : « Demandez le prix à la bonne, voyez mon frère à la banque Franco-Égyptienne. » Le mobile de Freycinet est différent. Ce qui domine en lui, c’est la lâcheté intellectuelle et morale, c’est cet abaissement de caractère qui a mis tout ce qu’il y avait d’honnête en France à la merci d’une bande de Francs-Maçons et de Juifs.

Entrez dans cet hôtel de la rue de la Faisanderie, vous y trouverez Philémon et Baucis. L’homme et la femme sont allés jadis de compagnie pour se convertir à Solesmes ; et le mari, n’oubliant pas, dans son zèle de catéchumène, qu’il était candidat pour le conseil général à Montauban, a même demandé au Père abbé une recommandation pour l’évêque du diocèse.

J’imagine que ces deux vieillards, en causant au coin du feu, se remémorent l’un à l’autre les circonstances de leur voyage d’autrefois.

— Te rappelles-tu ce religieux qui nous faisait si bon accueil et que tu remerciais si chaleureusement ? qu’est-il devenu ?

— Ma foi ! je n’en sais rien : il doit errer sur une route quelconque, car je viens de mettre la gendarmerie après lui.


V


C’est contre le pauvre encore, contre le pauvre uniquement, qu’est édictée la loi scolaire. Le riche trouvera toujours le moyen de faire élever ses enfants chrétiennement, le pauvre ne le peut pas ; pour lui, l’athéisme est obligatoire. Les malheureux, pour qui