Si des hommes honnêtes, éloquents, croyants comme M. Lucien Brun ou M. de Ravignan, étaient au courant de ces questions[1], ou s’ils avaient le courage de les traiter franchement, ils auraient pu placer le débat sur son vrai terrain. Ils n’auraient pas changé le vote évidemment, mais
- ↑ M de Gavardie, un catholique courageux cependant, avait une
excellente occasion de constater l’envahissement du Juif parmi nous, lors de
la discussion de la loi sur la liberté de l’argent, loi toute juive encore et qui
est la légalisation de l’usure. Dans son discours du 1er décembre 1885, Il a
parlé de Moïse, mais il n’a pas dit un mot des Rothschild et des banques
juives, aussi ce discours qui aurait pu être intéressant, au point de vue de la
question sociale, n’a-t-il aucune signification, il ne répond à rien.
M. de Lareinty qui est, je crois, en froid avec les Rothschild après avoir été très bien avec eux, n’a pas dit un mot d’eux non plus. Aucun catholique n’a discuté d’une façon vivante et actuelle cette loi qui clôt par le triomphe d’Israël une lutte qui dure depuis quatorze cents ans entre l’Église et le juif qui veut dépouiller le chrétien, aucun n’a rappelé la campagne courageuse entreprise jadis contre les banquiers juif par les Franciscains, le bienheureux Bernard de Feltre, fra Barnabé de Terni, Ira Giovanni Caize.
tribunal de Mostaganem, et M.
Charleville, grand rabbin de la province d’Oran. »
Le livre Eben Haeser comprend cinq traités :
Scholh, des unions,
Kidouschim, du mariage,
Ketouboth, de la dot,
Guittin, du divorce,
Yiboum, du lévirat.
N. Schwab, qui a entrepris une œuvre très considérable, la traduction
complète du Talmud, en est arrivé au traité Guittin, mais il n’en a encore
publié que le commencement.
D’après le traité Ketouboth, on peut répudier une femme sans lui rendre
son douaire : si elle donne à son mari des aliments défendus, si elle le
trompe sur l’époque de ses menstrues, si elle ne fait pas son devoir par
rapport à la Hallah, si elle marche nu-tête au dehors, si elle file dans la rue.
Aba Saül dit encore si elle injurie les parents de son mari en sa présence. R.
Tarfon ajoute si elle est criarde. On comprend par là, selon Samuel, celle
qui, parlant dans sa maison, élève tant la voix, que ses voisins l’entendent
chez eux. Selon Rab, il s’agit seulement de la femme que l’on entend d’une
autre pièce dans ses relations conjugale.