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le juif

naît guère de devoirs qu’envers lui-même. Poursuivre sa vengeance, revendiquer ce qu’il croit être son droit, est à ses yeux une sorte d’obligation. Au contraire, lui demander de tenir sa parole, de rendre la justice d’une manière désintéressée, c’est lui demander une chose impossible. Rien ne tient donc dans ces âmes passionnées contre le sentiment indompté du moi. La religion d’ailleurs est, pour le Sémite, une sorte de devoir spécial, qui n’a qu’un lien fort éloigné avec la morale de tous les jours.

Ailleurs il ajoute encore :

L’esprit des peuples sémitiques manque en général d’étendue et de délicatesse. L’intérêt n’est jamais banni de leur morale. La femme idéale, dont le livre des Proverbes xxxi, 100 et suivant nous trace le portrait, est une femme économe, intéressée, profitable à son mari : mais d’une moralité fort peu élevée. Le plus saint homme chez les Juifs et chez les Musulmans ne se fait pas faute de commettre des crimes atroces pour en arriver à ses fins. La poésie sémitique nous offre à peine une page qui ait un charme de sentimentalité. Quand l’amour s’y exprime c’est sous la forme d’une volupté lascive et brûlante, comme dans le Cantique des Cantiques, ou sous la forme d’une courtoisie de harem comme dans les Moultakar[1].

Tout ceci, il est vrai, est écrit avant les succès inouïs du sémitisme dans ces dernières années. Rien n’est curieux à étudier comme la façon dont cet homme, si bien doué au point de vue artistique, si bas au point de vue du caractère, se met à plat ventre devant ces triomphants.

  1. Consulter à ce sujet le Molochisme juif, ouvrage posthume de Gustave Tridon, l’ancien membre de la Commune qui, malgré ses erreurs et ses blasphèmes, contient quelques points de vue exacts. Gustave Tridon est le seul parmi les révolutionnaires qui ait osé attaquer les Sémites qu’il appelle « l’ombre dans le tableau de la civilisation, le mauvais génie de la terre. » « Tous leurs cadeaux, dit-il, sont des pestes. Combattre l’esprit et les idées sémitiques est la tâche de la race indo-aryenne. » Il est bon de remarquer qu’il n’a pas publié ce livre de son vivant.