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le juif dans l’histoire de france

J’ai constaté plus d’une fois, dans mes travaux historiques, l’hésitation qu’on éprouve à adopter le récit qui donne le mieux la note exacte et juste, et c’est pourquoi, je le répète, je ne crains pas de recommander cette page précieuse aux historiens de l’avenir.

J’habitais moi-même alors avenue Montaigne, et forcé de sortir pour un des miens malade, j’ai pu vérifier la scrupuleuse fidélité de ce tableau.

Picard, selon le témoignage des voisins, aurait assisté au commencement du repas et trinqué avec les Allemands, en tout cas, il vint lui-même à l’Élysée veiller à ce que rien ne manquât au déjeuner des vainqueurs.

Aux Juifs allemands s’étaient mêlés pas mal de Juifs français, qui déjà s’occupaient du fameux emprunt et cette Bourse, au milieu d’un camp, avait le plus étrange aspect ; elle était comme l’épilogue lamentable et comique, comme le commentaire sinistre et grotesque de cette guerre juive.

Tout est vrai, encore une fois, dans le récit de M. René de Lagrange, notamment l’épisode de ce malheureux ouvrier qui, fou de douleur patriotique, plongea son couteau dans le poitrail du cheval d’un général et, livré de suite à la Prévôté allemande, fut fusillé, croyons-nous, derrière le Palais de l’Industrie.

Cette exécution sommaire avait le caractère d’un présage et la signification d’un avertissement.

L’ouvrier parisien, tel qu’il était encore, gênait la Franc-Maçonnerie juive. C’était un type bien singulier que celui

    bataille l’avenue des Champs-Élysées au milieu des fanfares et défilant devant l’Arc de Triomphe.