Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/428

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renverser sur un lit de fumier le monument de nos vieilles gloires, il s’appelait Simon Mayer, et il était Juif[1].

Cette trinité sublime, Dieu, la Femme, le Génie, cette triple forme de l’idéal, la Divinité, la Beauté, la Gloire, de tout cela le Juif a fait de l’argent…

Avant de livrer Paris aux Juifs de la haute volée, la basse Juiverie profita de l’occasion pour assouvir un peu sa rancune séculaire. Quand un vénérable prêtre, en cheveux blancs, demanda à Dacosta quel crime il avait commis pour qu’on l’arrêtât, le Juif répondit par un mot typique où l’affectation de l’argot de Paris cache mal la haine qui vient en droite ligne de Jérusalem, « Il y a dix-huit cents ans que vous nous la faites. »

Gaston Dacosta excita particulièrement contre les prêtres Rigault, gamin féroce, sans doute, qui fut comme une manière de petit Néron ivre de toute-puissance, mais qui avait de bons moments et qui aurait fait infiniment moins de mal sans l’acolyte qui le poussait[2].

  1. Par un rapprochement singulier, ce fut encore un Juif qui joua le principal rôle dans cette scandaleuse cérémonie de l’installation de Cazot comme président de la Cour de cassation qui a déshonoré à jamais notre grande magistrature.
        On croyait jusqu’au dernier moment que nul président de chambre ne consentirait à recevoir l’administrateur d’une compagnie financière aujourd’hui en faillite, l’homme taré dont la nomination était un soufflet sur la joue de chaque magistrat.
        Quand, le mercredi 23 avril 1883, on entendit Bédarrides inviter Cazot à prendre possession de son siége, une huée s’éleva, soudaine, irrésistible, unanime. « Huissiers, faites faire silence ! s’écria Cazot exaspéré. « Ce fût tout, et cette scène si courte est restées présente à la mémoire de tous ceux qui en ont été les témoins indignés.
  2. Ce fut à Raoul Rigault que beaucoup d’ecclésiastiques durent de pouvoir quitter Paris, et cela, dans des circonstances bien singulières,