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le juif

vous supprime ; il faut le tenir à la main soigneusement. Que l’on cause avec un millionnaire ou avec un besogneux, il faut lui rappeler à chaque instant qui vous êtes et qui il est…

Une autre cause rend le Juif peu propre aux relations où l’on se propose un autre but que l’intérêt, c’est la monotonie du type ; il n’a point cette culture raffinée, ce superflu intellectuel, chose si nécessaire, qui est le sel de tout entretien ; on ne rencontre que très rarement chez lui ces théories brillantes et chimériques, ces aperçus piquants, ces paradoxes amusants que certains causeurs sèment au hasard dans leurs propos. S’il était fourni de ces idées le Juif se garderait bien de les gaspiller entre camarades et il tâcherait d’en tirer de l’argent, mais en réalité il vit sur la masse. C’est un monocorde, et la causerie la plus longue n’offre nulle surprise avec lui.

Tandis que la race aryenne comporte une variété infinie d’organisations et de tempéraments, le Juif, lui, ressemble toujours à un autre Juif ; il n’a point de facultés, mais une aptitude unique, qui s’applique à tout ; la Thebouna, cette subtilité pratique si vantée par les Moschlim, ce don merveilleux et inanalysable qui est le même chez l’homme politique que chez le courtier et qui le sert si admirablement dans la vie.


C’est le Juif nature qu’il faut voir pour comprendre le Juif civilisé. Le Schlossberg de Presbourg particulièrement donne bien une idée de l’état intermédiaire entre le Juif sordide de la Gallicie et le Juif presque élégant des capitales.

Figurez-vous aux flancs d’une montagne une chaussée qui grimpe aride, poussiéreuse, blanchâtre. À droite et à