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la france juive

relief sur l’horizon. Au bas le Danube, non plus impétueux comme il était en sortant de Vienne, comme il sera quelques lieues plus loin, mais endormi, morne, semblant opposer comme une inerte résistance aux bateaux à vapeur qui le remontent péniblement. À gauche, l’île d’Au avec ses guinguettes, devant vous des bancs de sable, dans le lointain les grandes îles qu’on appelle le Jardin d’or.

Par un temps brumeux, comme il faisait quand j’allai visiter ce qui fut une demeure royale, le lieu est d’une mélancolie profonde. Le monde féodal avec ses gloires, ses souvenirs héroïques, ses pompes triomphales est en ruines comme ce château abandonné ; le monde nouveau s’agite à quelques pas de vous dans cette cité juive d’où sortiront, jusqu’à l’heure d’une renaissance chrétienne, les millionnaires adulés par une société servile, les artistes acclamés sur la foi de réclames par la foule imbécile et badaude.


Il ne faut point juger en effet du mérite artistique ou littéraire des Juifs par tout ce qu’ils impriment aujourd’hui. Ils diraient volontiers de tous leurs savants ce qu’ils disent du rabbin Eliezer dans la Bibliothèque rabbinique de Bartolocci : « Quand le firmament serait de vélin et quand l’eau de la mer se changerait en encre, elle ne suffirait pas à écrire tout ce qu’il sait. » Des chefs-d’œuvre chrétiens sont laissés dans l’ombre, on bat la grosse caisse au contraire pour tout ce qui porte la marque juive ; on décerne l’épithète d’honneur, l’épithète chover, au moindre plumitif ou au plus affreux barbouilleur qui appartient de près ou de loin à la confrérie.

La vérité est que le Juif est incapable de dépasser un degré très peu élevé. Les Sémites n’ont aucun homme de génie de la taille du Dante, de Shakespeare, de Bossuet,