Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/55

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roses qui virent, aux heures radieuses de l’Hellade, le dieu à l’arc d’argent, Smynthée Apollon guider le chœur sacré des Muses sœurs !

Cette impuissance à s’assimiler dans sa substance même la langue d’un pays s’étend jusqu’à la prononciation. Le Juif, qui parle si facilement tous les idiomes, garde toujours je ne sais quel accent guttural qui le décèle à un observateur attentif. Richard Andrée a constaté ce fait dans ses Observations intéressantes sur le peuple juif : « Quelque habiles, dit-il, que soient les Juifs pour s’approprier partout la langue du pays, et quoiqu’ils la regardent à la longue comme leur langue maternelle, ils n’arrivent que rarement à la parler assez correctement pour qu’on ne puisse pas les distinguer des indigènes. La plupart de nos Juifs instruits eux-mêmes ont un accent particulier qui les fait reconnaître sans les regarder. C’est une marque de race qui se trouve chez les Juifs de toutes les nations, Rohep (Premier séjour au Maroc) a été frappé du même phénomène. »

Les Juifs, écrit-il, ne peuvent nulle part apprendre complètement la langue du pays qu’ils habitent. On reconnaît de suite le Juif allemand à sa prononciation bizarre, il en est de même des Juifs de l’Afrique septentrionale. On reconnaît le Juif entre cent arabes à son accent, bien qu’il ne diffère pas par sa physionomie et son costume. Rien n’est plus risible que d’entendre un Juif parler l’arabe et la langue des États barbaresques.

Incapable de s’élancer à la découverte dans les régions de l’art, le Sémite n’a pas davantage interrogé les domaines inconnus de la science. Tout ce qui est une exploration de l’infini par l’homme, un effort pour agrandir le monde terrestre est absolument en dehors de sa nature. Il vend des lorgnettes ou fabrique des verres de lunettes comme