Page:Drumont - La France juive, tome premier, 3eme édition, 1886.djvu/57

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solides, le firmament, rakiak, était percé d’ouvertures par lesquelles la pluie tombait. Ils regardaient l’os Luz, comme la racine du corps où aboutissaient tous les viscères, et qui ne pouvait être ni brisé ni moulu, ils formulaient des axiomes comme ceux-ci : « un peu de vin et de pain pris à jeun « préserve le foie de soixante maladies, » « c’est un signe certain de pléthore sanguine lorsqu’on rêve à une crête de coq. »

Cela n’empêche pas M. Darmesteter[1], sous-directeur à l’école des Hautes Études, de nous affirmer « que le moyen âge a été chercher au ghetto sa science et sa philosophie. »

Que M. Darmesteter nous parle de « l’action sourde et invisible » des Juifs contre l’Église ; « de la polémique religieuse qui, pendant des siècles, ronge obscurément le christianisme, » à la bonne heure. Mais prétendre que les juifs ont rendu un service quelconque à la science, c’est se moquer de la candeur des jeunes gens chrétiens que Ferry a chargé ce Juif d’instruire.

C’est à l’Aryen qu’on doit toutes les découvertes petites ou grandes, l’imprimerie, la poudre, l’Amérique, la vapeur, la machine pneumatique, la circulation du sang, les lois de la pesanteur. Tous les progrès se sont produits par le naturel développement de la civilisation chrétienne. Le Sémite, il ne faut pas se lasser de le répéter, n’a fait qu’exploiter ce que le génie ou le travail d’autrui avait conquis. Le véritable emblème du Juif c’est le vilain oiseau qui s’installe cyniquement dans le nid construit par les autres.

Maintenant que nous avons indiqué les traits principaux

  1. Coup d’œil sur l’histoire du peuple juif.