Page:Du Bois de la Villerabel - La Légende merveilleuse de monseigneur saint Yves.djvu/24

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Chapitre I. 11


Là print tout de bon noftre Yuonic l’air d’un petit chérulbin, tant fe tenoit déuotement & réuéremment en la cathédrale dudiâ : Tréguer, fçachant que petitz enffans chureaulx doibnent entrer au Chueur humble- ment, fans faire ftation ny parlement en l’entrée ne iffûe ; qu’entrant deuers le grand Autel, fe doibuent reuirer & tourner pour faire réuérence au fufdid ; ne fe doibuent point feoir ny eftaller es chaefes haultes ny baffes, mais fe tenir coi es petitz relaiz du Chueur, en manière de dation, & quand eft l’heure de feoir, fe doibuent feoir, chacung de fon cofté, fur le petit marche-pied des chaefes. Sçauoit noftre Yuon que fi aulcun, en entrant ou yffant, tréfpaffe ces di&es chofes, on peut fiffler fur luy ou battre les chaefes, de cha- noines en chanoines, de chapelains en chapelains, de

La Rivière. — Julie-Louise de la Rivière, dame de Kermartin, porta, en 1754, cette terre dans la maison de La Fayette, par son mariage avec Michel-Louis-Christophe-Roch-Gilbert Mottier, marquis de la Favette (père et mère du célèbre général) ; ils vendirent Kermartin, en 1792, au comte de Quélen de la Villechevalier. (Archives des Côtes-du-Nord, Fonds La Rivière, etc.)