Page:Du Bois de la Villerabel - La Légende merveilleuse de monseigneur saint Yves.djvu/25

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bacheliers en bacheliers, de chureaulx en chureaulx, & non aultrement, de degré en dégréz [1]. Mais, n’auons befoing de dire que iamais noftre Chcrulbin ne reçeut pareilz offenfe ni outraige.

Cependant, en preud’homme & femme faige, fire Haëlori & dame Azou n’auoient mefgarde de Tefperit en mefme tems que du corps de leur cher Yues. A doncques firent venir de la proche paroëffe de Pleubi- han ung ieune Clerc, noble de naiffance & bien ap- poindé es rudimens françoys & latin, maiftre Iéhan de Kerhoz, difciple du fieur Redeur dudid Pleubihan, dode & honnefte Perfonnaige, qui l’auoit bien & deubment éducqué [2].

  1. Très anciens statuts et usages des églises bretonnes au moyen âge, rele- vés aux archives de la cathédrale de Saint-Brieuc par Ruffelet, en ses Annales briochines, éd. 1771.
  2. Kerhoz, alias Kergoz et Kerangoz. — « Kerhoz en Plœbian, évefché de « Tréguiei, écrit Guy Le Borgne, pour les aimes voyez Quélen. Le dernier « feigneur de cette maifon eftoit alloué du préfidial de Rennes. » (Arm. bret., édit. 1667.) — Les débris du manoir de Kerhoz, remanié plusieurs fois depuis l’époque de saint Yves, existent encore.