Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/161

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L'espèce d'alliance spirituelle qui s'établit entre les parrains et marraines et leurs filleuls, et dont on tenait tant de compte autrefois, eut peu d'influence sur François-Salomon Bernard de Montessus, car non seulement il fut presque toujours l'agresseur dans les nombreux démêlés qu'il eut avec Edme-Philippe Régent, fils de ses parrain et marraine et son co-seigneur, mais encore dans plusieurs de leurs procès il usa de procédés peu honnêtes, et se livra même à des imputations aussi grossières que calomnieuses.

François-Salomon de Montessus, devenu héritier universel de son frère Jean-Pierre, épousa, en 1735, Gabrielle-Valentine de Montgenet.

Montgenet portait de gueules au pégase d'argent volant sur le Mont-Parnasse d'or. Cette famille, d'ancienne magistrature du bailliage de Vesoul, entrée plus tard au parlement de Besançon, est éteinte aujourd'hui.

F.-S. de Montessus acquit en 1739 tout ce que les de La Fontaine de Verton possédaient dans la terre de Chauvirey, dont il tenait déjà une fraction, notamment le château de Vitrey, comme on le verra ci-après, par suite de l'acquisition que son aïeul Louis de Montessus en avait faite de Jeanne de Bonneval ; cette fraction provenait de Girard de Faulquier, second fils de Claude Ier. Il se trouva ainsi réunir les dix seizièmes de la seigneurie à Chauvirey-le-Châtel, Vitrey et Ouge, ainsi qu'à la Quarte, en vertu de la sentence du 9 mai 1739, qui, sur ce chef, avait fort mal jugé en accordant une part dans cette seigneurie aux d'Ambly, qui n'y avaient pas plus de droits qu'à Chauvirey-le-