Page:Du Bouvot De Chauvirey - La terre de Chauvirey, 1865.djvu/178

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certaine connaissance des anciennes familles et des terres qu'elles ont possédées à diverses époques.

Il n'est peut-être pas sans intérêt de signaler aussi l'inconvénient des documents historiques puisés à des sources et des époques différentes, et colligés ensuite à un seul point de vue. M. Charles Longchamps, avocat à Vesoul, et membre de la Commission archéologique de la Société d'agriculture, sciences et arts du département, a, sous le titre de Glanures, publié dans le Journal de la Haute-Saône de 1852 à 1856 une série de renseignements très intéressants sur l'histoire et la statistique des communes du département ; mais il est fort regrettable qu'il n'ait pas choisi une seule et même époque pour la nomenclature qu'il donne, des possesseurs des diverses terres au 17e siècle, de même qu'il a pris une date unique, l'année 1614, pour la statistique de la population des diverses communes. Il serait aussi à désirer qu'il eût pu se procurer des documents plus exacts sur les divers possesseurs des terres ; il en résulte des confusions fort embarrassantes pour ceux qui veulent consulter ce travail. En ce qui concerne Chauvirey, par exemple, il indique comme possesseurs à Chauvirey-le-Châtel MM. Lullier, et à Chauvirey-le-Vieil MM. d'Augicourt et Lorillard. Or, à cette époque, Chauvirey-le-Châtel et Chauvirey-le-Vieil ne formaient, comme on l'a vu, qu'une seule et même terre, dont dépendaient aussi Vitrey, Ouge et la Quarte, dans laquelle les Lullier n'avaient qu'un huitième et le seigneur d'Augicourt quelques propriétés seulement, tandis que les Du Châtelet et les Montessus, que M. Longchamps passe entièrement sous silence, en possédaient les dix-