Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/109

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croyais les sentir devenir mortes d’avoir tant frémi pour l’espoir.

Il y a un être, Psyché, — (je traduis tes plaintes et tu m’agaces assez, éternelle plaigneuse, qui me force à l’impudeur), qui, replié sur lui-même, se purifiait au feu de ses artères.

Il y a l’impossible, qui serait devenu une réalité matérielle et divine, si la marche du destin voulait s’interrompre pour le délire des fronts, des lèvres et des corps.

Il y a toi, enfin, ô Psyché malade qui ne chanteras plus ou si mal et qui, à tes heures, veux tellement mourir.

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