Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/51

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cœur est en lambeaux, d’être un masque impénétrable.

Non, ne m’écoute pas, je suis tellement capricieux que je te dresserais à un rôle de fauve dans la cage de la vie, ou bien, sur des tréteaux sanglants, j’ordonnerais que tu danses jusqu’à ce que la mort désarticule tes pieds déchirés. Voici des sous ; prends-les, va t’abreuver, au plus proche Grec, de quelque ginger ale ou beer qui sera à tes lèvres comme une ambroisie rafraîchissante et insipide à la fois. Va, va boire, car tes lèvres brûlent.

Si, je te connais ! Je revois, à travers ton image, toutes celles, aux yeux de mer glauque, qui, sur les rives de Sorrente, me remplirent d’ardente mélancolie.

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