Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/79

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res qui agonisent, les oiseaux chanter à travers les cloches de l’église, et, au milieu du solennel silence des nuits sereines, jamais plus elles ne pleureront, en voyant la lune glisser sur le talus des tombes aimées. Éternellement pâles du baiser mortel, elles ne frémiront plus, ardentes d’orgueil trahi, sous la caresse de l’amour et des lèvres pâmées. Elles ne frémiront plus !

… Non. Mais d’autres êtres poursuivront leur rêve intérieur, iront jusqu’au bout de la chimère ; ils la connaîtront sous toutes ses faces en tâchant de se connaître à travers elle ; ils chanteront, dans le jour et la nuit, le rêve entrevu, et s’efforceront de faire oublier les chefs d’œuvre é-

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