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DOUCHES TIÈDES[1]


UN HOMME D’ORDRE

À deux humoristes

Entré, jeudi, vers dix heures, dans une bibliothèque de Montréal, Jacques-Marie-François-Alphonse-Charles-Nicolas Le Tristan, une mèche de cheveux penchante, secoue la poussière de ses vêtements et s’appuie, tel un pélican blessé, au rayon des Dictionnaires innombrables. Il est triste d’une tristesse infinie d’être devenu un homme d’ordre. Aussi comment se dépouillerait-il si vite de l’homme des derniers mois ? On aime tout, même de souffrir, même la misère

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  1. Pour un cinéma voluptueux et ironique, fleuri de légers sarcasmes, voltigeant à l’entour de vierges mobiles, caressantes, fluides comme l’eau d’un lac ou des miroirs.