Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/102

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE VI.


Du Culte du Phallus chez les indiens et les mexicains.


Après avoir parcouru tout l’espace qui existe entre les bords du Nil et ceux de l’Indus, et avoir trouvé chez les diverses nations qui occupent cette vaste étendue de pays, le culte du Phallus établi, je vais examiner quel fut et quel est encore ce culte chez les indiens anciens et modernes.

Ces peuples diffèrent de ceux dont nous : avons parlé, en ce que, malgré les efforts des missionnaires musulmans et chrétiens, ils ont conservé, pour la plupart, leur religion antique, ses dogmes et ses cérémonies.

Bardésane vit chez eux et dans un antre profond, une statue de dix à douze coudées de hauteur qui, en un seul corps, représentait l’homme et la femme. La moitié du visage, un bras, un pied appartenaient au sexe masculin, et l’autre moitié du corps au féminin.