Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/21

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qui démontre une uniformité d’intentions chez les anciens, et donne l’explication de plusieurs pratiques, qui, présentées isolées, restaient inexplicables.

Mon ouvrage a pour objet d’éclairer ces points ignorés, de dissiper ces doutes, de fixer ces incertitudes.

Je prouve, d’une manière incontestable, l’origine du Phallus. Je suis son culte dans ses ramifications, ses progrès, ses altérations, ses abus, durant plusieurs siècles, et chez diverses nations de la terre où il a été établi. Je le trouve presque par tout où le soleil a été adoré, où la religion astronomique A été en vigueur.

Ce culte a existé long-tems chez les peuples modernes de l’Europe ; ils ont conservé au Phallus sa forme, ont cru, comme les anciens, à sa vertu fécondante ; mais ils ont déguisé son nom,