Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/23

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du Phallus. On en conclura facilement qu’un peuple habitué à de telles mœurs, à de telles pratiques, à de telles institutions, pouvait bien accueillir, loin de les rejeter, le culte et la figure obscènes du dieu des jardins.

D’après cet exposé, on doit juger qu’il m'a fallu entrer dans des détails qui, par leur nature, peuvent alarmer des esprits timides et ombrageux. Qu’ils se rassurent cependant. Ils ne trouveront dans cet ouvrage aucun tableau capable d’émouvoir les sens ; son ton scientifique repoussera d’ailleurs les lecteurs qui y par leur âge, pourraient y puiser des instructions, prématurées. Je serai décent, je le répète, et je le serai plus que la plupart des autorités respectables dont je me suis appuyé ; je le serai plus que le sont certains livres de la Bible, plus que certains, pères de l’église, que je