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CHAPITRE XVIII.
Etrange opinion des peuples sur les moyens d’accroître les vertus divines du Phallus, ou d’attirer les bienfaits de Priape.



Terminons cet ouvrage par quelques observations sur la croyance populaire relativement au culte des divinités obscènes et aux moyens de se les rendre propices ; sur une erreur autrefois très-accréditée, et qui est une conséquence naturelle des erreurs originelles qui constituaient les premières religions du monde.

Il paraît que les anciens avaient une opinion, bien étrange à nos yeux, sur les moyens d’accroître la vertu préservatrice et fécondante du Phallus. Ils croyaient sans doute que, plus les scènes dans lesquelles ils le représentaient en sculpture ou en peinture étaient animées ; que plus elles offraient de