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PÉPITO, lui montrant le manche du râteau. (Parlé.)

À c’te Veste !

FIAMETTA, sortant.


C’que vous faites,
Allez, c’est affreux !…[1]

PÉPITO.


Ça t’apprend, en attendant mieux,
Que les fêtes
Sont pour les maris,
Pour les femmes les céleris.

REPRISE DE L’ENSEMBLE.
FIAMETTA, revenant
avec la veste et la cravate.
Va, de ton mépris, etc.
PÉPITO.
Va, malgré tes cris, etc.


(L’orchestre continue piano.)
PÉPITO.

Ma veste !… Non, d’abord ma cravate !…

FIAMETTA.

Jamais !

PÉPITO, montrant le manche du râteau.

À c’te cravate !

FIAMETTA.

Eh bien !… voyons… lève la tête.[2]

PÉPITO.

Tiens.

FIAMETTA, le serrant dans sa cravate.

Et tiens !

PÉPITO, étouffant.

Oh !… oh !…

FIAMETTA, très-vite, en le poussant dans le pavillon pendant qu’il se démène et pousse des cris étouffés.


Même air.


Ah ! te voilà pris !
Déjà ma vengeance
Commence !
Ah ! te voilà pris !
Ton infamie aura son prix !


(Elle l’enferme dans le pavillon.)

Scène VI.

FIAMETTA, seule, puis BRANCADOR.
PÉPITO, frappant du dedans.

Fiametta, tu m’enfermes !… Fiametta, ouvre-moi !

  1. F., P.
  2. P., F.