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GABRIEL LAMBERT.

verne, et non pas Gabriel Lambert ; si c’est cela que vous voulez savoir, ma belle enfant, vous voilà au courant de la chose.

« Et il referma la porte sur moi.

« Je revins à l’hôtel, incertaine sur ce que je devais faire. C’était bien Gabriel, il n’y avait pour moi aucun doute, mais c’était Gabriel enrichi, cachant son véritable nom, et auquel, par conséquent, ma visite devait être deux fois désagréable.

« Je lui écrivis. Seulement, sur l’adresse, je mis à M. le baron Henri de Faverne, pour faire passer à M. Gabriel Lambert.

« Je lui demandais une entrevue et je signai :

« Marie Granger. »

« Puis, le lendemain, j’envoyai la lettre par un commissionnaire en lui ordonnant d’attendre la réponse.

« Le commissionnaire revint bientôt en me disant que le baron n’était pas chez lui.

« Le lendemain, j’y allai moi-même ; sans doute j’étais consignée à la porte, car les valets me dirent que M. le baron n’était pas visible.