Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/12

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— Eh bien, donc, repris-je en soupirant va pour un conte.

— Ah ! c’est bien heureux ! dirent mes persécuteurs.

— Mais je vous préviens d’une chose, c’est que le conte que je vais vous raconter n’est pas de moi.

— Qu’est-ce que cela nous fait, pourvu qu’il nous amuse ?

J’avoue que je fus un peu humilié du peu d’insistance que mettait mon auditoire à avoir une œuvre originale.

— Et de qui est-il, votre conte, Monsieur ! dit une petite voix appartenant sans doute à une organisation plus curieuse que les autres.

— Il est d’Hoffmann, mademoiselle. Connaissez-vous Hoffmann ?

— Non, monsieur, je ne le connais pas.

— Et comment s’appelle-t-il, ton conte ? demanda,