Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/31

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— Moi, dit Fritz, je n’ai pas laissé ignorer à papa qu’un vigoureux cheval alezan ferait très bien dans mon écurie ; de même que je l’ai prié d’observer qu’il n’y a pas d’armée bien organisée sans cavalerie légère, et qu’il manque un escadron de hussards pour compléter la division que je commande.

À ces mots, mademoiselle Trudchen jugea que le moment convenable était venu de prendre une seconde fois la parole.

— Monsieur Fritz et mademoiselle Marie, dit-elle, vous savez bien que c’est l’enfant Jésus qui donne et bénit tous ces beaux joujoux qu’on vous apporte. Ne désignez donc pas d’avance ceux que vous désirez, car il sait mieux que vous-mêmes ceux qui peuvent vous être agréables.

— Ah ! oui, dit Fritz, avec cela que, l’année passée, il ne m’a donné que de l’infanterie quand, ainsi que je viens de le dire, il m’eût été très agréable d’avoir un escadron de hussards.