droite et à gauche, les deux ailes commençaient à déborder les fauteuils où elles s’étaient retranchées.
LA BATAILLE.
— Trompettes, sonnez la charge ! Tambours, battez la générale ! cria Casse-noisette.
Et aussitôt les trompettes du régiment de hussards de Fritz se mirent à sonner, tandis que les tambours de son infanterie commençaient à battre et qu’on entendait le bruit sourd et rebondissant des canons sautant sur leurs affûts. En même temps, un corps de musiciens s’organisa : c’étaient des figaros avec leurs guitares, des piféraris avec leurs musettes, des bergers suisses avec leurs cors, des nègres avec leurs triangles, qui, quoiqu’ils ne fussent aucunement convoqués par Casse-noisette, ne commencèrent pas moins comme volontaires à descendre d’un rayon à l’autre en jouant la marche des Sam-