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Sylla en haussant les épaules ; mais je me trompe fort, ou, dans ce jeune efféminé à la tunique lâche, aux cheveux parfumés, et qui se gratte la tête du bout de l’ongle, vous aurez plus d’un Marius ! » Sylla, qui mourut de la lèpre, comprenait mal qu’on ne se grattât point franchement et à pleines mains. Maintenant, cet homme qui sauva la vie du futur vainqueur de Vercengetorix, de Pharnace, de Juba, de Caton d’Utique, se nommait Aurelius Cotta, et nous sommes sur son tombeau.

— Comment ! s’écria Napoleone Orsini, ce tombeau est celui d’un simple particulier ?

— Pas tout à fait, vous allez voir… Vous avez remarqué, monseigneur, ce nom d’Aurelius ? il indique un ancêtre