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meuvent autour de lui en formant une musique divine. De même que Dieu est l’unité au ciel, le bien, selon le philosophe de Samos, — et c’était aussi l’avis d’Apollonius, — le bien était l’unité, et, le mal, la diversité sur la terre. Ainsi que Pythagore, Apollonius était profondément versé dans les mathématiques, l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique ; les nombres avaient pour lui des vertus prodigieuses, surtout le nombre X, et, à l’aide des nombres, il prétendait arriver à la connaissance des choses les plus abstraites. Une espèce de divination surhumaine, qu’il devait à une faveur particulière du ciel, lui permettait, en outre, de lire jusqu’au plus profond de la pensée des gens qui venaient à lui, avant même