Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 4.djvu/264

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 263 —

de le calmer tout à la fois ; sa crinière était hérissée, et une goutte de sueur tremblait à chacun de ses poils.

« — Eh bien, Pyroïs, lui demandai-je, qu’y a-t-il donc ? »

Et, comme s’il eût compris ma demande, l’intelligent animal se mit à hennir, et je remarquai, non sans terreur, que ce hennissement avait un certain rapport avec les sons de la voix humaine. Je me tus ; mais, de mes deux genoux, je pressais l’allure de Pyroïs ; je pensais que, monté sur un si bon coureur, j’en avais pour une demi-heure à peine à traverser toute la forêt. Pyroïs semblait partager mon impatience : du trot, il avait passé au galop, et, sous cette nouvelle allure, il dévorait le chemin ! du train dont il marchait,