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cun vent, et que l’on appelle les sept jours Alcyoniens. »

Comme les rameurs achevaient cette dernière strophe, la barque abordait le rivage, et, d’un seul bond, je sautais dans la barque, et tombais aux genoux de Meroë, qui m’attendait sur des coussins de soie, et sous une tente de pourpre… Ô maître, quelle douce nuit j’ai passée, au chant des matelots, au murmure de la mer, au balancement de la barque, ma main dans la main de Meroë, mes yeux sur ses yeux, mes cheveux mêlés à ses cheveux, mon haleine confondue avec son haleine ! Comment les heures si longues étaient-elles devenues si courtes ? et comment ne suis-je pas mort de bonheur, quand, au point du jour, à la porte de sa maison, elle m’a