Page:Dumas - La Dernière Année de Marie Dorval, 1855.djvu/84

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midi, où j’ai également fondé un lit et donné quinze cents francs aux pauvres.

Je ne crois pas qu’on me refuse six pieds de terrain.

Le jour était venu de savoir si madame Dorval s’était trompée.

Elle s’était trompée, mon ami ; les bons cœurs sont sujets à ces sortes d’erreurs.

J’écrivis à M. Berger, maire de Paris, en lui mettant tous ces titres sous les yeux, et il m’a été répondu :

« Que les terrains ne s’accordaient qu’aux personnes qui avaient rendu des services au pays.

» Signé : Berger. »

M. Berger se retira : on me conseilla de renouveler la tentative auprès de son successeur.

J’y répugnai ; je craignais un second refus ; je cherchai d’autres moyens.

Sur mes appointements, dont je nourris sept personnes, et dont tout ce qui est saisissable est saisi pour payer nos anciennes dettes du temps de Marie et de Merle, je trouvai moyen d’économiser deux cents francs.