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LE CHEVALIER DE MAISON-ROUGE.
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tre deux barrières, la barrière extérieure qui le poussait, la barrière intérieure qui le repoussait, gardait dans ce flux et ce reflux la même place à peu près qu’il avait prise. Mais aussi les mieux placés avaient compris qu’il fallait qu’ils se fissent pardonner leur bonheur ; et ils tendaient à ce but en racontant à leurs voisins, moins bien placés qu’eux, lesquels transmettaient aux autres les paroles primitives, ce qu’ils voyaient et ce qu’ils entendaient.


Enfin, il arriva derrière le vigoureux jeune homme.

Mais, près de la porte du tribunal, un groupe d’hommes entassés se disputaient rudement dix lignes d’espace en largeur ou en hauteur ; car dix lignes en largeur, c’était assez pour voir entre deux épaules un coin de la salle et la figure des juges ; car dix lignes en hauteur, c’était assez pour voir par-dessus une tête toute la salle et la figure de l’accusée.

Malheureusement, ce passage d’un couloir à la salle, ce défilé si étroit, un homme l’occupait presque entièrement avec ses larges épaules et ses bras disposés en arcs-boutants, qui étayaient toute la foule vacillante et prête à crouler dans la salle, si le rempart de chair était venu à lui manquer.

Cet homme inébranlable au seuil du tribunal était