Page:Dumas - Le Fils du forçat.djvu/168

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llette, qui, depuis que l’automne était venu, dormait sur le divan de la seule pièce du cabanon dans laquelle on fît du feu.

M. Coumbes saisit son fusil avec l’ivresse du sauvage prisonnier qui voit en lui la liberté ; il en fit claquer les batteries avec rage ; mais, par la raison que ce fusil était propre, ce fusil était vide et il fallait le charger.

Et perdant de sa spontanéité, le mouvement qui portait M. Coumbes à cette extrémité, perdait naturellement de sa violence ; cependant il était toujours décidé à donner ce qu’il appelait une leçon à ce mauvais drôle ; mais nous croyons que déjà la pensée lui était venue de tirer soit un peu haut, soit un peu bas sur le but vivant qu’il allait prendre ; ce qui, au reste, n’était peut être pas une garantie pour celui-ci.