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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

feu dans la chambre qu’il n’y en avait dans ma main.

Ces quelques mots m’effrayèrent : ou la vision était réelle, ou elle était fausse ; si la vision était réelle, j’étais sous le poids d’un fait surnaturel ; si la vision était fausse, si je croyais voir une chose, qui n’existait pas, comme l’avait dit mon domestique, je devenais fou.

Vous devinez, mon cher ami, avec quelle impatience, mêlée de crainte, j’attendis six heures ; le lendemain, sous un prétexte de rangement, je retins mon domestique près de moi ; six heures sonnèrent tandis qu’il était là ; au der-