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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Eh bien ! oui, c’est moi ! dit insolemment l’ouvrier. — Après ?

— Après ? je ne veux pas donner à boire à un méchant coquin comme toi, qui appellera la malédiction sur ma maison.

— Ta maison, — ta maison est la maison de tout le monde, et, du moment où l’on paye, — on est chez soi.

— Oui, mais tu ne payeras pas, toi.

— Et pourquoi cela ?

— Parce que je ne veux pas de ton argent. — Or, comme tu ne paieras pas, tu ne seras pas chez toi, — mais chez moi ; et, comme tu seras chez moi, j’aurai le droit de te mettre à la porte.