Page:Dumoulin - Études et portraits d'autrefois (1911).djvu/304

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mois et demi dans les prisons de l’infâme tribunal, aux jugements iniques duquel il n’échappa que par le sacrifice de tout ce qu’il possédait. »

C’était oublier un peu vite le mémoire au tribunal révolutionnaire, dans lequel son père alignait avec une si parfaite sérénité la liste de tous les gages qu’il avait donnés à la république.

En conséquence de cette fidélité, « sa mère ne jouissant d’aucune pension de Sa Majesté », il sollicitait un des deux emplois de garde-chasses à cheval des forêts royales, vacants alors.

On ne fit sans doute aucune enquête, et si le fils Langlois n’eut pas la charge qu’il rêvait d’avoir, du moins sa mère, le 16 avril 1819, reçut-elle du comte de Pradel, « directeur général, ayant le portefeuille du roi », l’avis de l’octroi d’une pension viagère de 500 francs, à dater du 1er avril de la même année.

La Fontaine n’a-t-il pas dit :

En toute chose, il faut considérer la fin ?