allège des réalités, lorsque Balzac rêve grandiosement de finances ou d’industries, et que Stendhal s’imagine, armé de la dagasse florentine, mettant à mort un mari ou un amant indiscrets.
Rien de tel chez René Boylesve. Il était sans doute tout à fait incapable de commercer, aussi de commettre un crime. Il se peut que dans notre monde féroce et cruel ce soit une infériorité. Il n’est sans doute pas nécessaire de mettre en acte de pareilles virtualités, mais il serait bon de les posséder en soi. J’ajouterai que les autres hommes les devinent, et que cela les rend perspicaces ou prudents…
Peut-être, venue ici, dirai-je que pareil sens de la mesure, quasi maladif chez René Boylesve, s’il est philosophiquement une belle chose, m’apparut excessif ? Je me souviens d’avoir conversé avec lui de Freud. Il me disait admettre une partie des idées du savant Autrichien,